Les Piles intermédiaires

Le quotidien bordélique d'une traductrice à l'assaut des idées reçues. (Et des portes ouvertes, aussi, parfois.)

Copie à revoir (une brève)

L’autre jour, je suis tombée par hasard sur la « fiche métier » du site de L’Étudiant consacrée à la traduction technique. Après avoir gloussé copieusement, j’ai fait quelques annotations modérées et constructives.

Blague à part, je me demande pourquoi L’Étudiant ne fait pas relire ses fiches par deux-trois personnes de la profession concernée (et par un correcteur, ça ne serait pas du luxe non plus). Comment peut-on omettre des éléments aussi évidents que l’importance de traduire vers sa langue maternelle ou le fait que la traduction technique est le plus souvent un métier exercé en indépendant ?

Le premier est rappelé en toutes lettres et en gros sur le site de la SFT (que le rédacteur de cette brillante fiche pourrait sembler avoir consulté si l’on en croit le premier paragraphe du texte) :

Et le second n’est pas trop difficile à deviner à partir du même site, qui comporte quand même un annuaire permettant de trouver un « prestataire de services parmi les membres de la SFT ».

Bref. Je crois qu’une autre association de traducteurs est en train de rédiger une réponse un chouia moins bêtement épidermique que la mienne. Espérons que le site corrigera sa fiche (oh oui, vous pouvez rire, mais l’espoir fait vivre, vous savez).

Ajout du 28 avril : la réponse de l’Aprotrad est en ligne !

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