Опись по Преверу*
Il y a en ce bas monde des gens qui me connaissent drôlement bien, et il faut dire que Copine C.-G. en fait partie. Alors quand elle m’a proposé l’aut’jour de récupérer un manuel de correspondance russe datant de 1918 qui se morfondait dans un de ses cartons…
… c’est sans doute parce qu’elle savait que j’allais immédiatement exécuter ma petite danse de joie rituelle inspirée du foklore sibérien (Youpi ! Яй ! Et autres interjections multilingues !).
Et loin d’être déçue, j’ai découvert en feuilletant les intitulés des courriers-types proposés dans ce fascinant ouvrage un inventaire à la Prévert auquel je ne m’attendais pas. Une pléiade de modèles fort utiles, faciles à transposer dans la vie de tous les jours, en somme propres à répondre à tous les besoins du lecteur d’aujourd’hui. Bref, un recueil indispensable à conserver à portée de main en toute circonstance.
Comme je suis généreuse, lecteur qui te demandes depuis deux minutes qui d’autre que cette blogueuse traductrice complètement illuminée pourrait s’intéresser à un manuel de correspondance russe datant de 1918 de ce blog, je t’engage à faire ton choix parmi ces morceaux choisis, issus de la partie « correspondance commerciale » du bouquin. Je crois pouvoir t’affirmer que tu y trouveras ton bonheur, quoi que tu cherches.
Et en prime, je t’offre même une petite sélection complémentaire, extraite de la rubrique « correspondance mondaine » – pour le cas où tu voudrais écrire à ton filleul engagé dans l’Armée rouge ou organiser une partie de plaisir un de ces jours.
Maintenant, ne viens pas me dire que tu manques d’inspiration pour tes invitations à blinis, hein (sur carte de visite uniquement, cela va de soi).
Merci, merci, C.-G. !
(* : on me souffle que « винегрет » serait nettement plus idiomatique pour traduire « inventaire à la Prévert ») (mais je ne suis pas une puriste, hein) (et c’est plus rigolo sous cette forme) (même si ça ne fait rire que moi) (hihi)