Les Piles intermédiaires

Le quotidien bordélique d'une traductrice à l'assaut des idées reçues. (Et des portes ouvertes, aussi, parfois.)

Spam

Un article fort intéressant dans le numéro de mars du Monde diplomatique nous retrace « Une histoire du spam », ce fléau familier de l’internaute moderne (ou pas moderne, d’ailleurs). Pour vous dire s’il est intéressant, il commence par tout un tas de considérations linguistiques et de mots rigolos. Et même, il commence par parler de traduction (oh ! ah !).

Un peu plus loin, je découvre quelque chose que tout le monde sait sans doute, mais que pour ma part j’ignorais, s’agissant de l’origine du mot « spam » :

Ne m’étant jamais vraiment posé la question, j’ignorais complètement qu’il y avait un lien entre ces courriels envoyés par des officines proposant du Viagra à vil prix et ce sketch survolté et bien connu des Monty Python.


Alors je plonge dans la suite de l’article, je m’enthousiasme, je me réjouis de ce papier agréable à lire et bien informé.

Et soudain, douche froide. Je cherche. Sous le nom de l’auteur, Finn Brunton. Dans la note qui le présente. À la fin de l’article. Dans le sommaire juste en-dessous. J’ai du mérite à chercher, hein, car je lis le Diplo sur un écran de 8 cm sur 5, autant dire que ça prend du temps de balayer des pages A3.

Mais non, je ne trouve rien. Et je crois bien que ce que je cherche éperdument en chatouillant la surface de mon naïpod n’est pas là, en fait.

Dites, Le Monde diplomatique. Je vous aime beaucoup, énormément, même. Mais quand un article démarre par la phrase « Au moment de rédiger cet article, j’ai eu une pensée compatissante pour le traducteur qui le réécrirait en français », ce serait fort civil de votre part d’indiquer son nom, au traducteur.

M’avez spammé ma lecture, tiens.

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