Les Piles intermédiaires

Le quotidien bordélique d'une traductrice à l'assaut des idées reçues. (Et des portes ouvertes, aussi, parfois.)

ImpÉcr #22
Sherlock

Vous vous souvenez de Sherlock ? La série est actuellement diffusée à la télévision française, c’est l’occasion ou jamais de vous la spoiler un peu d’en faire un petit ImpÉcr (cette saga palpitante où les sous-titres parlent de traduction, of course).

Nous sommes dans la saison 1, épisode 2, « Le banquier aveugle ». Ci-dessous un petit résumé qui vient d’ici.

Un ancien camarade de faculté de Sherlock, employé d’une grande banque, appelle à l’aide le célèbre détective. Un individu s’est introduit dans le bureau de l’ancien PDG et a souillé l’un des murs d’un graffiti de peinture jaune. Pourtant, le système informatique montre que la porte n’a pas été ouverte. Peu après, l’un des traders de la banque est retrouvé mort à son domicile. La porte d’entrée de son appartement n’a pas été fracturée… Une troisième victime, un journaliste, est assassiné à son tour dans les mêmes circonstances. L’enquête sur ce tueur passe-muraille mène Holmes et Watson à Soo Lin Yao, une restauratrice de musée. Quel lien existe-t-il entre ces trois personnes ? Sherlock et son acolyte apprennent bientôt que les deux hommes assassinés revenaient d’un voyage en Chine, et découvrent, peu à peu, la signification du graffiti.

Sherlock et Watson sont un peu paumés, au départ, face à ces caractères chinois…

Au fil de leurs péripéties, l’histoire se complique : ils s’aperçoivent qu’il y en a partout, des graffitis chinois. Et là, c’est l’occasion d’une petite digression (je ne résiste jamais à la tentation d’une petite digression, c’est contre mes principes) : ce plan de Watson projetant le rond de sa torche sur un mur de brique couvert d’inscriptions en jaune…

… il ne vous rappelle pas ce qu’il est convenu d’appeler un fleuron de la BD belge ? (Ajoutons un interlocuteur « mystère » qui se fait appeler « M » à la fin de l’épisode de Sherlock et zou, je suis contente.) (On me dit que le « M » de cet album de Blake et Mortimer est plus une référence à M le maudit qu’à Moriarty, mais je ne m’engagerai pas sur ce terrain-là.) (Enfin pas aujourd’hui, quoi.) (Mais une autre fois, peut-être.)

Bon, bon, je vois bien que je m’égare et vous avec. Reprenons l’enquête de nos fins limiers.

Ça n’avance pas des masses, à vrai dire. Les caractères chinois se multiplient et malgré le début de piste dégoté un peu plus tôt, impossible de déchiffrer la signification profonde des inscriptions.

Un peu coincé, le scénariste décide ici de sortir ses héros de l’impasse grâce au bon vieux truc du personnage candide et un peu extérieur à l’histoire qui débloque miraculeusement une situation. En l’espèce, c’est Sarah (et non Molly, merci à Anonyme d’avoir rectifié !) qui s’y colle, la girl-next-door sur laquelle Watson a des vues. Et elle réussirait presque à amadouer Sherlock.

Ré-vé-la-tion ! Merci Sarah.

J’arrête là, il serait dommage que vous ayez le vrai fin mot de l’histoire. Bonne fin de semaine !

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