Jouons un peu
– Dis donc, Les piles, tu te fous de moi ?
– Euh…
– Un jeu de l’oie du traducteur indépendant ?
– Oui ben voilà, quoi.
– Mais qu’est-ce qui t’est passé par la tête, boudiou ?
– Nan, mais… C’est comme quand on essaie d’interpréter un rêve bizarre, tu sais, il ne faut pas chercher absolument une explication rationnelle à tout. Et puis personne n’est à l’abri d’un moment de faiblesse, ou même d’un coup de folie.
– ???
– Bon, d’accord. Pour être tout à fait honnête, ça se résume à trois choses : primo, j’ai fait des parties endiablées de « Jeu de l’oie des monuments de Paris » avec Neveu S. il y a une semaine ; deuzio, on est en pleine « migration informatique » au boulot et ça finit par faire un peu vol d’oies sauvages cette histoire ; et tertio, je m’ennuie vraiment prodigieusement quand par hasard je passe un week-end toute seule à Luxembourg, même quand c’est pour bosser et que je suis crevée, alors oui, je m’égare parfois. Mais franchement, on ne peut pas m’en vouloir, hein.
– C’est super moche, quand même, tu en as conscience ?
– Tss-tss, c’est subjectif.
– Mouais.
– Promis, ça ne se reproduira pas.
– Groumpf.
(Clic droit puis « ouvrir dans un nouvel onglet » ou quelque chose d’approchant pour voir la chose en taille réelle. Et l’imprimer. Et jouer. Oh ben si, c’est la moindre des choses, dites.)