ImpÉcr #11 Dr House
Bououououh.
Allez, répétez après moi : « Bououououh. »
Je dis bouh parce que décidément, il n’y a pas une série pour rattraper l’autre, figurez-vous. Caroline, encore une lectrice sympa, m’a signalé que l’image de la traduction était de nouveau mise à mal, cette fois dans Dr House. Comme je ne connais pas bien cette série et puisque Caroline m’a aimablement autorisée à reproduire ici le petit texte qu’elle m’a envoyé pour m’expliquer le contexte de ces sous-titres qui parlent de traduction, je le copie-colle allègrement ci-après.
Dans cet épisode (saison 7, épisode 7), une ado fait de la plongée dans les Bermudes et remonte un bocal trouvé dans une épave de navire. Le bocal se brise dans les mains de la jeune fille et cela entraîne tout un tas de symptômes qui laissent penser qu’elle est atteinte de la variole, maladie pourtant réputée éradiquée depuis des dizaines d’années… Le cas est confié à l’équipe de House. Il ne croit pas à la théorie de la variole et pour parvenir à établir son diagnostic, il veut faire traduire le journal du capitaine du navire néerlandais en question qui a fait naufrage il y a plus de 200 ans de cela avec à son bord de nombreux esclaves malades. Cette fois, on ne fait pas appel à « un-employé-qui-parle-néerlandais » comme dans FBI : duo très spécial [rappel : c’était là !] mais, tiens-toi bien, à une prostituée sur un site porno hollandais en ligne ! Carrément. Eh oui, avec le décalage horaire, impossible de trouver un traducteur dispo… Bref, c’est finalement grâce à la traduction de cette jeune femme en petite tenue que les docteurs sauvent leur patiente. Tout est bien qui finit bien. (Pour la petite histoire, on apprend dans le journal du capitaine que son chat est mort après avoir perdu ses poils, ce qui indique qu’il ne s’agit pas de la variole mais de la rickettsiose, tout à fait traitable contrairement à la variole…)
(Bien que la traduction soit réellement un secteur en crise, je tiens à préciser à l’intention de nos jeunes lectrices que oui, il existe d’autres possibilités de reconversion que l’industrie du charme au pays des tulipes, hein.)
Trêve de blabla, voici les ImpÉcr annoncés. Merci pour cette brillante contribution, Caroline !
Nan mais franchement, bouh, quoi.
Oui, bon, d’accord, j’ai ri.
Mais bouh quand même.