C’est beau
Ça y est, il sort.
Quoi donc ?
1Q84*, bien sûr, de Murakami**. Les librairies l’annoncent pour le 25 août, c’est vous dire si c’est proche.
(*C’est dans ces cas-là que je suis contente d’écrire des billets, et de ne pas les déclamer à voix haute.)
(**Oui, je sais, il y a plein de Murakami(s). Mais vous aurez bien compris qu’il s’agit de ce gars-ci… euh non, de ce gars-là… enfin bref, pas de celui-ci.)
De temps en temps, comme ça, on assiste à des phénomènes littéraires mondiaux :
Et que je te publie en avant-première la couverture de l’édition anglaise…
Et que je me demande dans quel ordre traduire les chiffres et les lettres du titre en allemand… (en Allemagne, zont eu de la chance, il est dans les librairies depuis près d’un an déjà)
Et que j’informe mois après mois les lecteurs sur la date possible de sortie de la version italienne…
Et que je me vante que la version espagnole soit une des premières disponibles au monde…
Et que je t’interviewe le traducteur russe du bouquin, Dmitri Kovalenin…
Et que j’attends, j’espère, je veux une traduction française…
Et que j’intitule mon billet « Enfin ! » quand la date de sortie de la version française est enfin officialisée…
C’est beau.
C’est beau quand le monde entier (hmm, presque) ATTEND UNE TRADUCTION. Je n’ai rien lu de Murakami et non, je ne compte pas avidement les jours qui nous séparent de la parution de la traduction française de 1Q84, mais ça me fait tout chaud au coeur.
Pour la peine, je vous colle le chouette article du Canard enchaîné paru il y a déjà plus d’un an sur le sujet.
En prime, vous pouvez aussi lire un article plus ancien intitulé « Mistranslating Murakami », où Dmitri Kovalenin parle de son travail.