Qu’est-ce qu’on traduit exactement, quand on traduit un documentaire ? (ép. 1)
C’est un peu la grande oubliée de la traduction audiovisuelle, la traduction de documentaires, parce qu’à bien y regarder, il n’y en a que pour le sous-titrage et le doublage (ou à peu près – enfin, j’en ai ce sentiment). Le « voice-over », cet horrible terme qui désigne le traitement réservé aux documentaires, est un peu le parent pauvre, dans l’histoire : moins intello-prestigieux que le sous-titrage, moins apprécié du grand public que le doublage de fictions, exclu de l’éternelle querelle de goût entre VOST et VF, réservé à un genre apparemment moins noble et nettement moins funky que les séries ou les films… Oui, j’aime faire pleurer dans les chaumières. Et comme je n’ai vraiment que ça à faire en ce moment, je te propose, lecteur curieux ou lecteur traducteur de ce blog, d’en parler un peu, de la traduction de documentaires.
Et je suggère de commencer par une question élémentaire mon cher Watson : au fait, c’est quoi, un documentaire ?
Quand j’ai commencé à travailler sur des extraits de documentaires en DESS de traduction, ça ne m’intéressait pas des masses. Un documentaire, pour moi, c’était un programme gavant où on voyait un caribou grignoter un morceau de lichen tandis qu’une voix off feutrée et pénétrée fournissait des informations essentielles sur la dentition des cervidés et l’amplitude thermique des régions subarctiques au mois de décembre.
Et parfois, les documentaires qu’on a le grand plaisir de traduire ressemblent effectivement à cette description. Mais pas toujours, fort heureusement. Parce qu’en traduction audiovisuelle, à vrai dire, toutes sortes de programmes entrent dans la catégorie « documentaire », puisqu’en gros, ça veut dire que ce ne sont ni des fictions ni des captations de spectacles.
Modeste tentative de typologie non exhaustive et parfois redondante de ce qu’on peut être amené à traduire quand on se dit « traducteur/trice de documentaires ».
Le documentaire historique
Le grand classique : l’épopée de Marco Polo, les bombardiers de Pearl Harbor, la révolution de 1917, la vie à la cour de Frédéric le Grand, les derniers jours du politburo est-allemand… Je dois dire un truc : j’adore, mais vraiment, j’adore les documentaires historiques. C’est l’occasion de se (re)plonger dans une époque, de réviser des trucs qu’on a appris autrefois et qui sont un peu enfouis au fond de la mémoire, ou au contraire de découvrir un pan d’Histoire qu’on n’a jamais abordé. Un délice. Il y a toujours pas mal de choses à vérifier : dates, événements, bien sûr, mais aussi citations originales, par exemple. Et puis quand on vous explique en version originale que l’événement A conduit directement à l’événement B, il peut être bon de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une explication un peu trop simplificatrice et qu’il n’y a pas par exemple un événement A’ qui a tout autant contribué à amener l’événement B (vous me suivez ?). Le documentaire historique, c’est aussi parfois l’occasion d’employer des mots d’époque qu’on n’utilise plus beaucoup, et surtout, c’est l’occasion de raconter l’Histoire, de lui donner vie et d’essayer de donner un peu de souffle à un récit. Non, vraiment, j’adoooore.
Le portrait, la biographie
Bien évidemment, le portrait/la biographie peut largement recouper le documentaire historique, s’il s’agit de raconter la vie d’un personnage… ben historique, justement. Mais il y a un petit truc en plus : non seulement on raconte l’Histoire, mais on raconte une histoire particulière, un destin parfois exceptionnel. Pour à peu près les mêmes raisons, j’aime beaucoup ce genre de documentaires (sauf dans le cas d’un portrait de 52 minutes de Benoît XVI traduit il y a quelques années, là, j’ai eu un peu de mal). Même quand il s’agit d’un personnage qu’on connaît, il reste toujours de quoi glaner quelques anecdotes méconnues, quelques détails surprenants. Et parfois, on découvre des personnalités hors du commun, comme Alma Mahler, épouse, successivement (quand même) de Gustav Mahler, de Walter Gropius et de Franz Werfel, qui donna son premier baiser à Gustav Klimt et fut la maîtresse (entre autres) d’Oskar Kokoschka. Tout cela valait bien un 90 minutes. La difficulté ? Ne pas verser dans l’hagiographie (ou combattre cette tendance dans la VO) et bien vérifier les informations données. Et puis les recherches sont souvent abondantes (parce qu’on cite souvent des journaux intimes ou des publications difficiles à retrouver au pied levé, par exemple).
Savonarole :
parcours d’un illuminé sanguinaire mais attachant.
Le beau documentaire culturel
Another favourite of mine, comme on le sait. L’intitulé de ce « sous-genre » est assez vague et subjectif, j’en conviens – et là encore, on recoupe parfois d’autres sous-genres comme le docu historique ou le portrait, j’en conviens avec tout autant de facilité (chuis détendue et ouverte au débat, lecteur toujours prompt à la polémique de ce blog). On est ici dans les sujets littéraires, dans la peinture, dans l’architecture, dans les mouvements artistiques, dans le cinéma… Le pied absolu, dans la plupart des cas. Soit le thème est connu et on se complaît avec délectation à parler de choses que l’on connaît, soit c’est une découverte – donc presque toujours enrichissante et intéressante. C’est l’occasion de combler ses propres lacunes de culture plus ou moins générale, de traduire et surtout d’adapter des références et des concepts peut-être plus familiers pour le public d’origine du documentaire que pour le public français. Sans grande surprise, c’est là aussi qu’on révise ou qu’on complète, au choix, sa culture religieuse et mythologique : dès qu’il est question d’art, les grands classiques réapparaissent. Les interviews d’artistes, d’écrivains ou de philosophes me donnent souvent du fil à retordre : on y manie des concepts pas toujours évidents à traduire, il y a parfois de vrais illuminés qui parlent avec passion de choses qu’ils sont à peu près les seuls à comprendre, c’est un défi assez rigolo (du moins quand on arrive à reconstituer le fil du discours de l’intervenant – sinon, c’est plutôt désespérant).
Le documentaire animalier/nature
Ma bête noire, sans mauvais jeu de mots (ce n’est pas le genre de la maison). On aime la nature ou on ne l’aime pas, hein. Moi je n’ai rien contre, mais ça ne m’intéresse pas, pour tout te dire, lecteur horrifié de ce blog. Ça tient aux sujets traités, donc. Mais pas que. Déjà, le documentaire animalier/nature, c’est un ton et un style, généralement assez plan-plan, qu’il faut nettement booster pour les rendre un chouia plus attrayants. Et puis il y a un énorme travail d’élagage à faire : le nombre de répétitions et d’informations sans aucun intérêt est souvent impressionnant. Ça implique un gros boulot de réécriture, de condensation des informations, et des choix à faire : un paragraphe qui n’apporte rien ? Je barre. La répétition d’une même information pour la troisième fois en dix minutes ? Je barre. Une phrase descriptive qui a été visiblement casée là pour meubler (du style « La lionne continue de dévorer sa carcasse » alors qu’on voit la lionne dévorer la carcasse depuis trois minutes) ? Je barre. Un jeu de mots débile placé au milieu d’un long silence de la narration, toujours à des fins de remplissage ? C’est nul, je barre. Au-delà de ça, il y a les recherches à faire. Bien souvent, les scripts de ce type de documentaires sont assez mal faits : les noms précis des espèces ou variétés présentées sont souvent mal orthographiés, ce qui complique sérieusement les recherches. Côté recherches, justement, c’est souvent quitte ou double : il y a des espèces abondamment documentées en français, d’autres (circonscrites à des régions anglophones, hispanophones, etc.) beaucoup plus rares dans les sources françaises. Et je ne parle pas de la prononciation des noms biscornus d’espèces exotiques, qui défie souvent toutes les lois du latin et du bon sens. La bibliothèque est mon amie. Le coup de fil à un ami au Muséum d’Histoire naturel m’a sauvée plus d’une fois. Tout comme le mail au grand spécialiste français de telle ou telle espèce… Petit aparté, un scientifique que j’avais un jour interrogé sur une variété de vipéridé soi-disant terrible présentée dans l’un de ces docus sans intérêt, avait assorti sa réponse de quelques lignes bien senties que j’ai gardées précieusement :
Je travaille actuellement sur les serpents tigres en Australie. Ils sont soit disant classés dans le top five des serpents les plus dangereux au monde. Depuis 1997 nous étudions un grand nombre d’individus sur le terrain, et je peux affirmer qu’ils sont beaucoup moins dangereux que les chiens domestiques. C’est pourquoi l’acharnement des journalistes à les faire passer pour des monstres dont la seule ambition est de tuer les hommes est assez lourd. Il va de soi que cette critique ne vous est pas précisément destinée – j’essaye simplement d’éveiller un peu les professionnels des médias sur ce fait.
Le documentaire sur les pigeons :
un immense moment de solitude.
Le documentaire de société
Ahhh, les grands sujets de société… Plus ou moins passionnants de mon point de vue, et pas seulement en raison du thème traité, mais aussi en raison du traitement lui-même. Le style peut être parfois un peu accrocheur et « tendance », la rigueur documentaire n’est pas toujours au rendez-vous. Mais on y apprend des choses intéressantes sur nos sociétés ou sur d’autres, il faut en convenir. L’approche passe le plus souvent par des cas particulier, pour illustrer des idées générales : on est donc amené à traduire les propos de « monsieur tout-le-monde », ce qui n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. Il faut savoir trouver un ton juste, parlé, naturel et simple, mais pas simpliste pour autant. L’intérêt, c’est aussi de découvrir des réalités d’ailleurs, des expériences, des dispositifs qui marchent dans d’autres pays… ça fait (parfois) réfléchir, ce n’est pas du luxe.
Le documentaire touristico-exotique
Un genre déjà longuement évoqué ici. Comme tu le sais, lecteur de longue date de ce blog, je ne suis pas fan. Ou alors seulement à petites doses, un de temps en temps. Curieusement, cette catégorie de docus présente souvent un peu les mêmes aspects désagréables que les animaliers/nature : ton platounet à réveiller un peu, répétitions à gogo, tri à faire dans les informations, recherches parfois pas évidentes (malgré leur côté varié : faune, flore, folklore, histoire, géographie…). Parfois, bien sûr, ces programmes-là sont bien faits, vivants et enrichissants. Mais souvent, je n’accroche pas, j’ai du mal à m’intéresser à ces docus conçus un peu tous sur le même modèle.
Les paysages paradisiaques de… euh… d’où ça, déjà ?
Le documentaire musical / sur des spectacles vivants
Un vrai petit bol d’air, à mes yeux, ne serait-ce que parce qu’on y fait pas mal de sous-titrage pour les extraits de spectacles, les scènes de répétitions, etc. Il peut s’agir de vers à faire rimer, du rythme d’une chanson à respecter dans la traduction… des petits défis sympathiques (tant qu’il n’y en a pas trop). Par ailleurs, on y trouve des artistes parlant de leur métier avec passion et d’une façon pas toujours ultra limpide, il faut parfois se creuser un peu la tête pour comprendre de quoi il s’agit. La chaîne franco-allemande qui me fait vivre diffuse notamment une série consacrée au décorticage méthodique d’oeuvres lyriques (opéras le plus souvent, mais éventuellement comédies musicales ou opérettes, aussi), qui est un vrai bonheur à traduire. Cela oblige à se pencher sérieusement sur une oeuvre pas forcément parmi les plus connues – un bonheur, j’vous dis.
Le docu sur la vraie vie que vivent les vraies gens (également appelé « téléréalité »)
Bon. D’aucuns diront que ce ne sont pas de vrais documentaires – et je ne suis pas loin de penser la même chose. Mais voilà, en traduction audiovisuelle, ces produits hybrides entre téléréalité, reportage et docu sont assimilés à des documentaires, alors pas question de les faire passer à la trappe dans ce billet pointu et exigeant. Les sujets sont variés, c’est le moins qu’on en puisse dire : bricolage, déco et rénovation, quotidien d’un hôpital, groupe d’Américains obèses essayant de perdre du poids, organisation d’une soirée d’anniversaire i-nou-bli-able, relooking plus ou moins extrême, cuisine pour les nuls, sans oublier les émissions conçues comme des jeux (programmes de drague pour adolescents où le gros lot est un rancard avec une poufiasse trop maquillée, par exemple). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ça ne se traduit pas tout seul, un documentaire sur la vraie vie avec de vraies gens. Déjà, c’est souvent très bavard, avec plein d’intervenants qui parlent super vite. Ça veut dire qu’il faut à chaque fois taper le timecode (heure-minute-seconde) auquel l’intervenant commence à parler et le nom dudit intervenant (le copier-coller est mon ami, ainsi que la fonction « insertion automatique » de Word). On est vite à une trentaine de feuillets pour un programme de 45 minutes (contre une grosse vingtaine pour un documentaire plus « classique » de même durée). Ensuite, quand les gens parlent super vite et utilisent des expressions de la vie de tous les jours, ça complique les choses : les expressions de la vie de tous les jours, on n’a pas toujours 36 possibilités pour les traduire. Mais ça ne colle pas toujours avec le débit du locuteur, il faut souvent ruser pour trouver des solutions acceptables. Et puis on se lasse (je me lasse) vite de ce style parlé qui menace à tout instant de tomber dans l’artificiel ou le ridicule. Bref, un de temps en temps, ça va. Trop, c’est trop.
Les vraies gens de la vraie vie vivent des choses incroyables.
Le programme people
J’en ai beaucoup bouffé à mes débuts dans ce beau métier qui est le mien, ce qui me permet d’affirmer qu’il s’agit là d’un type de programmes vraiment à part. Le vocabulaire à utiliser y est assez limité, c’est au choix un avantage ou un élément rebutant : en gros, une fois qu’on maîtrise le concept de « red carpet » et de « fabulous dress », on a les bases. Pour autant, on galère parfois pas mal pour expliquer et adapter les références « culturelles » (comment met-on mille guillemets ?) typiquement américaines (américaines, oui, car rares sont les programmes people qui traitent des stars suisses ou irlandaises, sur nos écrans). La difficulté réside aussi dans le délicat équilibre à trouver entre un style souvent très parlé et/ou très langue de bois, et le risque de tomber, là encore, dans le ridicule, la vulgarité et le racolage.
Le documentaire médical/scientifique/technique
Quand on a fait un cursus principalement littéraire et linguistique, on ne se sent pas toujours très armée (ni très passionnée) pour la traduction de ce type de programmes. Il ne faut pas exagérer non plus : les documentaires de vulgarisation scientifique sont parfois vraiment très très vulgarisateurs et ne requièrent pas forcément d’avoir fait Polytechnique. Mais il faut tout de même se pencher sérieusement sur le sujet traité pour en comprendre les bases et éviter d’écrire des énormités. Oublié, le dictionnaire des synonymes pour contourner les répétitions : les mots sont rarement interchangeables et même s’ils ne sont pas beaux ou s’ils sont difficiles à prononcer (pour le comédien qui enregistrera la voix), on n’a pas vraiment le choix. Côté recherches, on est parfois dans du costaud. Personnellement, comme je ne connais rien à rien et que je ne suis pas du tout l’actualité de la recherche, je multiplie les sources d’information : ouvrages généralistes, études plus pointues, sites de vulgarisation (à prendre avec des pincettes, toujours), contacts avec des institutions spécialisées… Le principal étant de comprendre parfaitement les mécanismes ou phénomènes dont il est question et de maîtriser la terminologie pour restituer avec clarté et un brin de pédagogie le contenu du documentaire… voire, rectifier d’éventuelles erreurs ou imprécisions (ça arrive, si si). Je ne suis jamais particulièrement ravie a priori de traduire ce genre de programmes, mais dans la plupart des cas, je finis par me prendre au jeu et à m’intéresser vraiment au thème du documentaire, qu’il s’agisse de virologie, de génétique ou de physique nucléaire.
La main du scientifique gesticulant devant une courbe obscure :
une séquence incontournable du genre.
L’enquête / reportage
La joie d’utiliser les mêmes phrases qu' »Enquête exclusive » sur M6 est indicible. Bon d’accord, il ne faut pas en abuser, mais on peut se faire plaisir de temps en temps et en caser une ici ou là, tant qu’on ne sombre pas dans le cliché permanent. Dans l’enquête/reportage, on est tributaire de l’actualité. Il faut généralement plusieurs mois au réalisateur pour tourner son docu. Puis il faut un peu de temps pour le monter, le mixer, etc. Puis il faut que la chaîne le visionne, décide de l’acheter. Puis il faut qu’elle songe à le faire traduire. Et si ça se trouve, il s’écoulera encore quatre ou cinq mois entre la traduction et la diffusion. Difficile de concilier le temps du documentaire et le temps de l’actualité. Dès qu’il est question de procédures judiciaires, par exemple, tu peux être sûr(e) que la situation aura évolué entre le bouclage du documentaire et la traduction. Quand tu vois le plan final du film qui montre un dame radieuse et optimiste, le tout sur une musique triomphante et avec une voix off qui déclare : « Après trois ans de bataille judiciaire, Mme Michu a gagné son procès contre le méchant laboratoire pharmaceutique », eh ben tu sais qu’il y a neuf chances sur dix pour qu’en réalité, le méchant laboratoire pharmaceutique ait fait appel et obtenu gain de cause depuis. Du coup le sourire de Mme Michu paraît beaucoup moins adapté. Mais les enquêtes/reportages, c’est quand même agréable à traduire : le ton est généralement vivant, journalistique, on va droit au but, il y a du rythme. J’en fais trop rarement à mon goût.
Le documentaire d’auteur / de création
La dénomination n’est peut-être (sans doute) pas la bonne. Mais je parle là de l’inclassable, de l’OVNI, du programme qui menace de partir en vrille à chaque instant. Le bon côté, c’est l’écriture souvent très soignée de ces programmes : il faut restituer la « voix » d’un Auteur avec un grand A, bichonner et ciseler son style. C’est l’occasion de faire de belles phrases sans avoir peur de faire trop long ou trop compliqué. L’occasion aussi de sortir radicalement des sentiers battus (qui se vengeront un jour, on le sait). Mais le ton est parfois difficile à cerner et à retranscrire en français, tant il est personnel, voire intimiste. Et le propos peut être déroutant, elliptique, obscur. L’image oscille entre la recherche esthétique subtile et le grand n’importe quoi, ce qui n’arrange rien. Apprécié, mais avec modération, on va dire.
Des images gaies et parlantes :
le documentaire de création, mesdames et messieurs.
Le documentaire sportif
Je garde le meilleur pour la fin, tu l’auras compris, lecteur qui commences à bien me connaître de ce blog. Comment dire ? Je n’aime pas les documentaires sportifs. L’idée de me mettre dans la peau d’un commentateur de foot ne me tente pas particulièrement. L’idée d’adopter ce ton surexcité qui semble les caractériser pour la plupart m’énerve par avance. Le sport m’a toujours ennuyée au plus haut point à la télévision, j’ai du mal à mettre de l’enthousiasme dans mes traductions, dans ces cas-là. L’avantage, c’est que les fédérations et les clubs sportifs répondent toujours (m’ont toujours répondu jusqu’à présent, croisons les doigts pour les muscler) en cas de questions et de doutes (nombreux, dans mon cas). Et que je n’en fais pas trop souvent…