Sebald ou comment nourrir une obsession
Lesdites statistiques sont diverses zé variées. Un jour, gentil lecteur de ce blog, je te raconterai comment il y a des gens qui sont tombés sur cette page en tapant des trucs incongrus et malsains dans Gougeul. Je sais que tu trépignes d’avance, et ça ne m’étonne point, mais modère ton impatience et souviens-toi que je suis la reine du teaser.
Et puis l’aut’jour, il y a quelqu’un, comme ça, qui est arrivé chez moi en tapant « traduction des essais de sebald » dans Gougeul. Je ne sais pas qui c’est, mais je l’aime déjà. Sauf qu’il ou elle est resté(e) très exactement une minute et vingt secondes sur Les Piles et s’en est allé(e) voir ailleurs. Donc je l’aime moins, mais c’est pas grave.
Prise soudain d’une curiosité sans bornes, j’ai donc tapé moi aussi « traduction des essais de sebald » dans Gougueul. Et c’est ainsi que j’ai découvert un petit nouveau dans la blogosphère. Il s’appelle « Norwich – Du temps et des lieux, chez W. G. Sebald et quelques autres » et c’est un peu le blog littéraire ambitieux, original, intelligent, réfléchi et agréable que j’aurais voulu tenir dans une autre vie si j’avais le talent pour, en hommage à ce grand monsieur que j’aimais beaucoup, dont je vous ai déjà parlé et qui ne manquera pas de revenir sur le tapis à l’occasion tant il a été (et reste) important dans ma vie de germaniste mélancolique et d’amoureuse de littérature bien ficelée.
Un complément bienvenu (en français) aux autres sites et blogs consacrés à cet auteur que je ne peux que vous recommander, notamment W.G.Sebald et Vertigo – Collecting & Reading W.G. Sebald, respectivement en allemand et en anglais.
Bienvenue à l’un et bonne lecture aux autres.